L'équipe-projet Necs développe GTL. C’est une plate-forme pour visualiser en temps réel l’état du trafic et connaître les prévisions d’évolution sur la rocade-sud de Grenoble. 130 capteurs sans fils ont été enterrés sur une dizaine de kilomètres entre Meylan et Rondeau.
Inria n’a pas le droit d’installer des capteurs sur la voie publique, ceux-ci ont donc été cédés à la DIR (Direction Interdépartementale des Routes). En échange, Inria récupère les données, et la DIR est chargée de la maintenance : ils ont une vision globale de l’état des équipements (batterie d’un capteur à plat, point d’accès qui bugue).
Les données sont relevées toutes les 15 secondes ; ce sont notamment des indicateurs de trafic, de vitesse et de pollution. Les informations sont transmises par wifi via le réseau de la DDE ; il y a deux capteurs par point pour connaître la vitesse.
Les visiteurs sur le
site de GTL consultent surtout les données en temps réel et les prédictions ; les chercheurs sont à priori plus intéressés par l’historique des données.
Sur la rocade, les capteurs doivent rester autonomes au minimum 4-5 ans, idéalement 10 ans. Le capteur prend des mesures en utilisant l’électromagnétisme des voitures ; c’est un chip qui communique en ondes radio – si c’était du wifi la batterie serait à plat en une journée. La recherche se concentre autour des contraintes des capacités en consommation d’énergie : il faut dépenser le moins d’énergie possible. Avec un mini processeur et des protocoles radio, on essaie par exemple d’inventer de nouveaux protocoles pour émettre juste à certains moments. Une cinquantaine de ces équipements communiquent entre eux jusqu’à un boitier plus intelligent sur PC (gateway) ; là on peut récolter et traiter les données, faire des modèles d’analyse, du deep learning (algorithme pour donner comportements)
