Guillaume Celosia, doctorant de l’équipe-projet Privatics avec des objets connectés (tensiomètre, balance, téléphone, mini-enceinte)
L’équipe-projet Privatics s’intéresse aux questions de vie privée liée aux nouvelles technologies. Les objets connectés collectent de la donnée sur les personnes ; il y a des risques d’atteinte à la vie privée, car les données sont envoyées à des tiers et peuvent fuiter ou être utilisées à d’autres fins que celles souhaitées par l’utilisateur (ex : pour le profiler). Nous avons tous, et de plus en plus, d’objets connectés, qui communiquent par radio. Via leurs identifiants, on peut faire l’inventaire des objets présents dans un lieu, et en déduire des informations sur le comportements des utilisateurs. Par exemple, si c’est un appareil dernier cri, le propriétaire doit être aisé ; si ce sont des appareils liés à la santé ou au sport, on connaît ses centres d’intérêt ; s’il a un baby-phone, on sait qu’un bébé est présent. Il s’agit donc d’identifier les problèmes dans les technologies déjà présentes (wifi, Bluetooth, autres technologies radio) : ils cherchent les failles pour informer le grand public, les autorités de protections (ex : CNIL), le législateur, les industriels et trouver des solutions.
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