Benjamin Camblor, stagiaire de l’Université de Bordeaux au sein de l’équipe-projet Inria AUCTUS, étudie la collaboration homme / robot sur le plan de la conscience de situation, c’est à dire comment les accidents arrivent quand l’opérateur entre en relation avec le robot sans avoir conscience de son état.
On demande à des étudiants de participer à un test : ils doivent réaliser des cubes en papier à partir d’un modèle, puis vérifier sur l’écran que tout est correct, et enfin poser le cube devant le robot (sur le X sur la table). L’exercice est présenté comme une tâche de performance, ils doivent donc aller le plus vite possible. On constate qu’ils finissent par oublier le robot, omettant de signaler une erreur qui apparaît sur l’écran de contrôle.
Si le robot est totalement immobile, un opérateur pourrait croire qu’il n’est pas actif, et ne pas s’attendre à ce qu’il puisse démarrer un mouvement : il y a donc un risque d’accident. Afin de diminuer cette effet, un mouvement de respiration fait bouger très légèrement le robot pour l'avertir de son état d'activité.
Le papier affiché sur le mur résume une procédure et fait partie de l’expérimentation : comme dans une vraie entreprise, il y a des affiches explicatives pour avertir l’opérateur des risques.
L’équipe-projet Inria AUCTUS étudie la robotique industrielle collaborative, c’est à dire des robots collaboratifs qui interagissent avec les humains. Il s’agit de trouver de nouveaux modes d’interaction, physique mais aussi cognitive (prenant en compte le facteur humain), notamment pour assister les opérateurs de machines.
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